jeudi 16 octobre 2014

24H de Vierzon 2014 – 230 km tombés à l'eau...

Il s'agissait de mon unique objectif sur 2014, décidé un peu au dernier moment, suite aux 100 km de Theillay courus assez facilement en 9H28, et récupérés au bout de quelques jours.

Je me fixais comme objectif de passer la barre des 230 km, ce qui semblait raisonnable, compte tenu de mon RP à 227,645 km sur ce même circuit (enfin légèrement modifié depuis les éditions 2011 et 2012), mais tout de même ambitieux au vu de mon volume de course assez réduit sur 2014, y compris ces dernières semaines (100 / 120 km par semaine, soit nettement moins que lors de ma préparation pour mon 24H de 2011 ou pour le Spartathlon l'an dernier).

J'en ai donc profité pour tester une approche un peu différente de l'entraînement, mettant l'accent sur le travail de la foulée, que ça soit lors des séances spécifiques à allure 24 heures ou lors de séances de vitesse (j'y reviendrai dans un article spécifique sur l'entraînement polarisé), le tout complété par un peu de travail cardio variant d'un peu en dessous de l'allure marathon au seuil/seuil+, toujours en restant facile. Bien entendu, toujours pas la moindre séance de VMA, ni même de résistance dure. Je n'ai quasiment pas fait de sorties vallonnées, mais c'est par manque de temps car je pense qu'au niveau musculaire (et aussi cardiaque) alterner côtes montées doucement et descentes plus ou moins rapides est bénéfique. J'ai couru toute cette préparation sans cardio, en étant davantage attentif à mes sensations. Le résultat a été d'augmenter encore ma cadence de foulée, qui atteint désormais 190 pas par minute à allure 24 heures : mouliner s'avère très efficace au niveau efficacité de course, les chocs générés sont moindres et limitent la fatigue musculaire, notamment au niveau des quadris.

Nous arrivons la veille dans l'après midi avec Jean-Pierre qui va m'assister, Denis et sa sœur Catherine qui fera son assistance. Nous passons récupérer les dossards, et choisir notre table (on a le choix car il n'y a malheureusement qu'une quarantaine d'inscrits) pour les ravitaillements personnels. Je choisis de me mettre vers l'entrée du hall, coté chronométrage, alors que Denis préfère s'installer de l'autre coté afin d'être au plus près du ravitaillement de l 'organisation. J'ai fait ce choix car cela me permet d'effectuer ma portion de marche (40 secondes un tour sur deux) intégralement dans le hall pour reprendre la course juste à la sortie. Ceci s'avérera être un choix judicieux.
Par contre j'apprends que le circuit mesure non pas les 1000 mètres pile comme annoncé sur le site web, mais 1097 mètres, ce qui va modifier les chronos calculés pour la vitesse de croisière de 10,5 km/h de départ (soit 5'30'' pour le tour intégralement couru et 5'50'' pour le tour comprenant les 40'' de marche). Mais comme je m'entraîne régulièrement sur un circuit de 1094 mètres, j'ai déjà les nouveaux chiffres en tête : 6'05'' et 6'25''.

Après une pasta party légère, nous rentrons à l'hôtel. J'ai encore faim, et comme j'ai la flemme de sortir pour chercher une banane dans la voiture, je prends ce que j'ai sous la main, c'est à dire le sachet de biscuits donné à la remise des dossards, ils sont délicieux, donc je mange tout, bien que sachant qu'ils contiennent une belle quantité de beurre, heureusement que je n'avais pas de tire bouchon sous la main, sinon la bouteille de vin offerte risquait également d'y passer...

Le lendemain matin, après une bonne nuit de sommeil, j'ai un peu mal au ventre, mais ça passera avant le départ moyennant un petit déjeuner très léger. Nous allons ensuite nous préparer à notre table. J'explique à Jean-Pierre tout ce qu'il faut sur les ravitaillements : il y a des sachets de poudes de 3 couleurs d'un peu plus de 40 grammes chacun (soit environ 160/170 Kcal), rose pour le goût orange, blanc pour la menthe, et marron pour le salé (légumes), autant de bananes qu'il faut pour compléter afin d'avoir environ 200 Kcal pour 10 km (11 km en fait vu la longueur du circuit), de l'eau plate en quantité, ainsi que des bouteilles de Saint-Yorre, et quelques bières. Je vais courir avec ma ceinture porte bidon et je changerai de bidon tous les 10 tours en indiquant auparavant à JP quel goût je veux pour le prochain. J'ai l'habitude de courir avec ce porte bidon, cela évite la préparation d'un verre de boisson énergétique tous les 2 tours et me permettra de mieux m'imaginer sur une course en ligne si la répétition des tours devient lassante. Les différents textiles sont rangés dans des sacs par catégorie (T-shirts manches courtes, manches longues, shorts, collants, coupe vents, gants, bonnet, chaussettes, ...), plus deux paires de chaussures de rechange.
Après avoir noké consciencieusement tous les points de frottement (sauf les pieds que je ne noke jamais), je prends le temps de bien ajuster les chaussettes sans le moindre pli et de lacer les chaussures sans serrer : cela fait souvent la différence au niveau du confort des pieds en course et d'éventuelles ampoules.

Il fait beau, la température est idéale en fin de matinée alors que nous nous dirigeons vers le départ situé devant la mairie de Vierzon (il y a un petit kilomètre à effectuer pour rejoindre le circuit).

Le départ est donné à 11 heures pile, je me retrouve dans le groupe de tête (j'avais prévu de partir avec Denis mais je l'ai déjà perdu de vue), et ça va assez vite pour rejoindre le circuit (mais ça descend). Les premiers tours permettent de prendre ses marques sur le circuit. Le tapis de chronométrage est à l'entrée du hall, puis les tables de ravitaillement, et le ravito commun avant la sortie, on fait une petite boucle en tournant à droite, on repasse dans le hall (toilettes à la sortie), puis 2 virages serrés à gauche, on passe derrière les toilettes (ça sera mon coin pause technique comme en 2011), s'ensuit la plus longue ligne droite suivie d'un virage serré à gauche et une très courte montée (une dizaine de mètres) mais relativement pentue, puis ça n'arrête plus de tournicoter jusqu'à la fin de la boucle.

Je me sens bien trop rapide et je le vérifie à mon chrono lors des premiers passages sur le tapis (au moins 15'' trop vite par tour). Un écran permet d'avoir pas mal d'infos intéressantes : kilométrage total, classement, temps du dernier tour, moyenne, … Au bout d'une heure j'ai parcouru 11 km, je cours juste derrière Philippe Gilles qui est un marcheur de grand fond très bon niveau (6e de Paris Colmar cette année), il a donc l'expérience de la durée de course, mais débute en ultra en mode course.Je suis très bien et en jambes dès le départ (mes deux dernières semaines d'affûtage sont désormais bien rodées avec en peu de qualitatif jusqu'au bout). La routine des ravitaillements s'installe (que du sucré au début : orange et un peu de menthe, plus des morceaux de banane régulièrement). Au bout de 2 heures de course (toujours à 11 km/h), il commence à faire un peu chaud, je demande à JP de me préparer des gobelets de St-Yorre pour boire en plus durant ma phase de marche, mais je ne ralentis toujours pas. 3 heures de course, et toujours pile à 11 km/h, je sais que c'est un peu trop rapide, surtout avec le soleil. Je m'éponge maintenant régulièrement et je garde une éponge humide sous ma casquette.

J'ai laissé filer Philippe et je commence à mettre le frein à main car il risque encore faire relativement chaud pendant 2 ou 3 heures, et je passe en 3H51 au marathon (soit près de 10 minutes de moins que prévu). Il s'agit désormais de s'économiser et de faire le point au bout de 6 heures de course. L'après midi passe vite, je suis maintenant bien installé dans la course, j'ai pris au moins un tour à tout le monde sauf à Philippe qui est environ ½ tour devant moi, mais l'écart se réduit même si j'ai un légèrement ralenti volontairement. Les arrêts pipi sont désormais espacés de 2 heures environ (ma technique est de boire un peu plus si je n'ai pas fait de pause technique depuis 2 heures jusqu'à ce que j'ai de nouveau envie). En fait je ne m'occupe pas trop des autres coureurs pour le moment, le circuit se découpe naturellement en 2 parties plus ou moins égale en durée : de l'entrée dans le hall (passage sur le tapis) à la côte au bout de la longue ligne droite, et de là jusqu'à la fin du circuit. Pour le moment je passe toujours cette petite côte au trot. Quasiment depuis le début un chaton noir joue avec les coureurs au niveau de la côte, il sera souvent là jusqu'en début de soirée, ça fait partie des petits plaisirs d'un 24 heures, comme de s'encourager au moment des dépassements, ou retrouver l'ambiance avec tous les accompagnateurs et les bénévoles à chaque passage dans le hall.
La première moitié du circuit est nettement plus agréable que la seconde car on passe 2 fois dans le hall et il y a moins de relances à effectuer, cette différence ira en s'accentuant avec la fatigue.

Denis

Ayant sans doute un peu abusé des bananes, je vomis un peu, mais rien de méchant, ça fait du bien et ça repart en quelques secondes. La chaleur fait son œuvre, et quelques concurrents en souffrent, il y a déjà quelques arrêts prolongés aux stands. Il me semble que je prends la tête vers la 6e heure avec 65 km couverts, soit 2 km de plus que mes prévisions, mais ma vitesse est désormais correcte autour de 10,5 km/h, toujours avec la même impression de freiner en permanence.


En fin d'après midi, le ciel se couvre et la température baisse un peu, j'opte pour un T-shirt manches longues. C'est toujours très facile, je commence juste à passer la petite bosse en marche rapide afin de m'économiser, ma vitesse de progression ne s'en ressent quasiment pas alors que la nuit tombe sur le circuit. Les 100 km seront atteints en 9H25 (je crois que c'est pile le record actuel du club), et je commande un verre de bière à JP afin de fêter ça au prochain tour.

Avec la fraîcheur je prends un coupe-vent léger (JP est une aide précieuse pour adapter ma tenue car quand on court on ne se rend pas compte tout de suite du changement de température, et si l'on commence à avoir froid c'est souvent trop tard). Les averses annoncées en début de soirée arrivent, mais la pluie n'est pas forte et cela ne dure pas longtemps. Je suis maintenant en équilibre dans la course, je n'ai plus besoin de me freiner, mais je ne suis pas non plus dans le dur. Emmanuel Chefdeville (vainqueur l'année précédente) et Philippe ont abandonné, j'ai quelques tours d'avance sur Christine Zanconato qui fait une très belle course (elle a gagné chez les femmes l'an dernier), Rudy Mehlinger suit un peu plus loin, très régulier lui aussi, mais il est encore bien tôt pour s'occuper d'autre chose que de sa propre progression.
A mesure que la nuit avance, je prends de plus en plus de salé, cette boisson énergétique au goût légumes est excellente et permet de bien se réchauffer bue tiède. Un café de temps en temps (mais pas trop souvent, toutes les 2 heures au maximum) réchauffe également et devrait me permettre de ne pas avoir sommeil plus tard dans la nuit.
Cela roule toujours à 23 heures à mi-course où je passe les 125 km (soit à seulement 2 km de mon record sur 12 heures tout en en ayant encore pas mal sous le pied), j'ai toujours 2 km d'avance sur mon plan de marche (123 km prévus en 12 heures), ce qui signifie que mon allure est maintenant correcte. Pour la suite, je n'ai rien prévu au niveau du kilométrage, je dois seulement m'appliquer à maintenir ma vitesse le plus longtemps possible tout en ne produisant pas trop d'effort avant le dernier tiers, voire le dernier quart de la course.

Les heures suivantes s'écoulent également assez rapidement, sans effort excessif. Je suis toujours dans le gestion de course, en attente de la 17e ou de la 18e heure, là où il faudra sans doute commencer à se faire violence pour maintenir une certaine vitesse de course. Je n'ai pas allongé mes périodes de marche et je marche toujours tous les 2 tours. Ma vitesse baisse un peu (en partie car je fais davantage de pauses techniques ce qui est récurrent chez moi la nuit), mais la moyenne se maintient toujours nettement au dessus des 9 km/h, et compte tenu de mon kilométrage un peu plus élevé que prévu à ce stade de la course, je ne me force pas à aller plus vite. Je n'ai pour ainsi dire pas mal aux jambes, pas mal aux pieds, ni de douleur tendineuse, le niveau énergétique est bon ainsi que le confort digestif (une pause technique un peu plus longue aux toilettes me fait le plus grand bien), et je n'ai pas du tout sommeil. Il y a encore une ou deux averses très légères, mais rien de gênant.
Je commande ma 2e binouze pour le passage des 150 km, largement avant 15 heures de course. La suivante est prévue pour les 200 km (et j'imagine déjà la dernière pour les 230...).
A 3 heures du matin, out va pour le mieux, 16 heures de passées et plus de 162 km au compteur, je commence à faire quelques projections à partir du passage hypothétique des 18 heures avec 180 km (soit 50 km au minimum à effectuer sur les 6 dernières heures, ce qui me semble à ce moment là très largement faisable). D'ailleurs il n'a pas plu depuis pas mal de temps, je pense que la perturbation est maintenant derrière nous car le retour du beau temps était annoncé en fin de nuit / début de matinée.

Mais une nouvelle averse survient, et cette fois la pluie va rapidement s'intensifier, et c'est bientôt un véritable déluge ! En quelques minutes je suis trempé de la tête aux pieds, ça fait « floc floc » et de belles flaques grossissent rapidement en de nombreux points du circuit. C'est l'arrêt aux stands obligatoire, JP m'aide à me sécher et à me changer : enfiler des vêtements secs prend de longues minutes, j'opte pour un coupe vent Goretex étanche et un bonnet sous la casquette car ça caille. Pour le bas, je ne fais rien, de toute façon, ça serait à nouveau trempé en quelques minutes, il faut attendre que la pluie cesse et que le circuit sèche suffisamment pour changer de chaussettes et de chaussures. C'est de pire en pire, le vent est également de la partie. Heureusement j'avais pris une cape en plastique au cas où, et cette couche supplémentaire permet d'être un peu au sec et de ne pas avoir trop froid. Malgré cela je ne tarde pas à être pris de vomissements, assez violents cette fois, du genre à retourner l'estomac. Je dois réduire un peu les apports énergétiques ainsi que mon allure afin de retrouver un certain confort, je suis encore relativement optimiste pour les 230 km, malgré 2 ou 3 km lâchés très rapidement car j'espère encore à ce moment là que le ciel va rapidement redevenir clément.
En effet, au bout d'une heure de saucée, la pluie diminue d'intensité, puis cesse, mais pour reprendre peu après sans que la flotte ait eu le temps d'évacuer le parcours, cela fait longtemps que je ne cherche plus trop à éviter les flaques, autant y aller tout droit. Il faut également lutter contre un vent parfois assez fort sur une bonne partie du circuit (des barrières métalliques sont même tombées à un moment). Mon allure moyenne a bien chuté, se maintenant tout juste au dessus des 8 km/h, je ne me réchauffe pas, je ne parviens toujours pas à m'alimenter suffisamment, par contre je n'ai pas sommeil et j'ai même tendance à abuser du café pour tenter de me réchauffer, résultat encore davantage de pauses pipi.

L'aube commence à poindre, mais ça n'est pas l'effet booster espéré car le ciel est très chargé et la luminosité n'augmente pas vite. Je passe tout de même la barre des 200 km nettement avant les 21 heures de course, mais l'envie n'est plus là depuis longtemps, j'ai juste envie que ça s'arrête, je peux toujours passer les 225 km en poursuivant sur ce rythme de sénateur.
Le soucis c'est qu'avec les heures passées dans le froid et l'humidité, ma posture s'est passablement dégradée, je trottine tout tordu, et ça commence à bien couiner au niveau de la hanche droite et du genou gauche (l'arthrose n'aime pas trop ces conditions météo).

Catherine et JP
Il reste moins de 2 heures, je suis épuisé et je décide d'arrêter de courir et de finir à la marche, tout en revoyant mon objectif à 220 km, ceci afin de ne pas prendre de risque tant au niveau fatigue générale qu'articulaire. J'ai assez d'avance pour gagner en terminant à la marche. Denis se propose à ce moment là de m'aider pour terminer en courant, mais je ne préfère pas tenter le coup. Daniel Terranova et lui vont finalement marcher avec moi jusqu'au bout en me ravitaillant avec tout ce qui me fait plaisir (madeleines, cake, café, …), ainsi je n'ai pas à m'arrêter. Christine marche également (mais plus rapidement que moi). Certains coureurs courent encore bien, comme Rudy, ou Gilles Salon qui termine même très fort pour franchir la barre des 200 km. J'envisage un temps m'arrêter une fois les 220 km franchis, mais finalement on continue jusqu'au bout des 24 heures pour dépasser les 221 km. La marque exacte sera mesuré à 221,795 km.

Il était vraiment temps que ça s'arrête, j'ai les mains bien gonflées, les articulations en délicatesse, l'estomac moyen moyen, il n'y a guère que musculairement que ça va encore à peu près.

Après une douche chaude qui fait le plus grand bien, il est temps de rejoindre le gymnase pour la remise des coupes aux rescapés.

Puis c'est le repas d'après course, je n'ai pas trop faim, ni même soif d'ailleurs (ça sera comme ça jusque lundi soir avant que la soif et l'appétit soient retrouvés).

Pour conclure, je suis un peu déçu de ne pas avoir eu les conditions favorables pour faire plus de 230 km (même si être à moins de 6 km de mon record est plutôt une progression compte tenu des conditions), alors que je pense que cette marque était vraiment à ma portée dans des conditions météo correctes, en fait je suis davantage frustré de ne pas savoir si j'aurais pu tenir ces 24 heures sans trop faiblir sur la fin compte tenu de mon entraînement relativement réduit, donc je n'ai pas tout à fait validé le fait que diminuer (dans une certaine mesure) le volume ne nuisait pas à la capacité à tenir la distance, dommage...

10 jours après cette épreuve, je suis encore légèrement fatigué, mais j'ai repris mon poids de forme, et je n'ai plus aucune douleur musculaire ou articulaire, du coup je me vois bien tenter un marathon en fin d'année histoire d'accrocher tout de même un RP cette année.


Je remercie Jean-Pierre qui a été un assistant patient et parfait, Denis et Daniel pour m'avoir aidé sur la fin, ainsi que Catherine pour m'avoir conduit jusque chez moi au retour.

Un grand merci également à Fabrice Simoes, ainsi qu'à tous les organisateurs, aux bénévoles, à tous les coureurs, assistants, et supporters.


Temps de passage extrapolés au prorata du temps ou de la distance (merci aux chronométreurs de nous avoir imprimé le détail tour par tour) :
01H - 11,041 (11,041 km)
02H - 22,003 (10,962 km)
03H - 33,084 (11,081 km)
04H - 43,954 (10,870 km), marathon en 3:51:16 (10,95 km/h)
05H - 54,617 (10,663 km)
06H - 64,998 (10,381 km)
07H - 75,107 (10,109 km)
08H - 85,575 (10,468 km)
09H - 95,763 (10,188 km)
10H - 105,839 (10,076 km), 100 km en 9:25:34 (10,61 km/h)
11H - 115,628 ( 9,789 km)
12H - 125,120 ( 9,492 km)
13H - 134,105 ( 8,985 km)
14H - 143,685 ( 9,580 km)
15H - 152,893 ( 9,208 km)
16H - 162,136 ( 9,243 km), 100 miles (160,934 km) en 15:52:03 (10,14 km/h)
17H - 169,508 ( 7,372 km)
18H - 177,713 ( 8,205 km)
19H - 185,743 ( 8,030 km)
20H - 193,870 ( 8,127 km)
21H - 202,152 ( 8,282 km), 200 km en 20:45:42 (9,63 km/h)
22H - 210,082 ( 7,930 km)
23H - 216,357 ( 6,275 km)
24H - 221,795 ( 5,438 km) (9,24 km/h)

Crédit photos : Organisation, Alain Chiffoleau, Jean-Pierre Béau

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